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Les Niouzes de Nitt'

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Les Niouzes de Nitt'
  • Chine, Japon, États-Unis, mes salles de classe, mes découvertes, mes coups de gueule et surtout mes coups de cœur... bienvenue sur les Niouzes de Nitt, prof de Français Langue Étrangère, jeune maman, touche-à-tout.
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27 novembre 2023

Le son de la Liberté

Je rentre du cinéma.

 

Je viens de voir un film magnifique, puissant, excellent à tous points de vue. J'aimerais en voir bien plus souvent.
Il a été numéro un au Box Office américain à sa sortie.

Il y a trois ans j'ai été touchée par Dark Waters, qui dénonce l'empoisonnement massif de la population américaine, voire mondiale, orchestrée par une entreprise sans scrupule. Elle utilisait un revêtement des chars de l'armée américaine afin de rendre ses poêles à frire anti-adhérentes, et dont le composant principal, une vraie bombe sanitaire, était également employé dans les moquettes et à peu près tout ce que vous utilisez au quotidien. Oui, vous.

L'entreprise Dupont de Nemours se faisait... hum... gentiment laminer sur l'écran (et j'avais mal à mon pays, parce que Dupont de Nemours a beau être américaine, les fondateurs sont clairement d'origine française), et l'avocat qui a mis tout cela au jour et continue à assurer procès sur procès était mis à l'écran par un casting magnifique.

 

Le film que j'ai vu ce matin est de cet acabit.

Mais mieux.

Ou pire, vous choisissez : c'est aussi une histoire vraie, mais celle des enfants victimes du trafic international.

 

Sound of Freedom met en lumière des héros dont personne ne parle. Il suit un policier américain qui a tout quitté sur cette question : "et si c'était TA fille qui avait été enlevée ?"

Le casting est excellent, à commencer par Jim Caviezel qui est absolument brillant et qui met tout son cœur dans le rôle de Tim Ballard. Les acteurs qui le secondent sont tous très juste, les enfants parfaits, et la tension est mêlée d'émotions fortes, avec un peu d'humour bienvenu, et surtout... de l'espoir. 

Le réalisateur catholique, Alejandro Monteverde, s'attache avec des images très pudiques à une fillette de 11 ans, Rosio, et son petit frère, Miguel, qui se font happer par la machine infernale du trafic d'enfants, et au parcours du policier qui va les retrouver. Avec l'aval de sa femme, après un travail de taupe en Californie puis en Colombie, il démissionnera pour retrouver Rosio au coeur de la zone contrôlée par l'armée rebelle du pays.

 

Ce film mérite d'être vu. Il mérite que l'on en parle, car il est au service d'une cause essentielle : celle de l'avenir de nos enfants.
L'avenir de notre planète est brandi partout aujourd'hui comme l'épouvantail numéro un, car voyez-vous, il faut sauvez la planète, il faut sauver les requins, il faut sauver Willie, le soldat Ryan, le lagopède à pieds palmés, pour...
Pour...
Pour léguer à nos enfants un monde aussi beau que celui que nous avons connu. N'est-ce pas ?
Pour préserver un monde vivable pour les générations futures.

Ok.

Maintenant imaginez dans quel état seront les générations futures si un enfant sur 5 est victime d'abus ? Pouvez-vous profiter de l'air pur d'une jolie forêt et admirer le vol migratoire des grues si vous avez été réduit(e) à l'esclavage pendant 10 ans et vendu(e) à des pervers jusqu'à 10 fois par jour ?

 

L'objectif de l'équipe de tournage, qui s'est battue contre vents et marée pour permettre la sortie de Sound of Freedom tourné il y a déjà 5 ans, n'est pas de scandaliser ni de paralyser. Au contraire ; Jim Caviezel le dit dans un message spécial pendant le générique final : le but de ce film est de montrer le visage de ces millions d'enfants que personne ne défend, dont on ne veut pas parler parce que « c'est trop pénible », pour toucher nos cœurs, apporter de l'espoir dans le monde et enfin renverser la vapeur.

En ce qui me concerne, c'est parfaitement réussi. J'ai déjà vu des films coup-de-poing (comme Danny the Dog. Wouuuufffff ça c'était une claque) mais celui-ci qui mène parfaitement le suspens vous laisse sur de la douceur et l'envie simple et belle d'agir. Il vous laisse avec de la confiance : celle de votre pouvoir minuscule mais véritable. Parler, encourager, payer une place d'avance pour quelqu'un qui ne pourrait pas se l'acheter (c'est génial ce concept !!!) et soutenir en donnant sa voix pour eux.

Pour les enfants.

En bonus, je vous insère ici deux vidéos : celle de la bande annonce, et si vous avez du temps, celle de l'interview traduite en français du réalisateur.

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17 novembre 2023

Rien ne sert de courir, il faut prier à point.

Lors de la naissance de Porthos, mon magnifique petit bonhomme avec un cœur pas comme les autres, le Seigneur avait apaisé mes angoisses de mère en le faisant naître juste avant le dimanche dont l'évangile disait : "ce n'est pas parce qu'eux ou leur parents ont péché que ceci leur est arrivé, mais pour que soit manifestée la gloire de Dieu."

Comme une gifle de douceur et de réconfort. Mais non gourdinette, c'est pas ta faute s'il est né avec une anomalie congénitale, c'est parce que Je vais montrer ma Gloire à travers lui.

***

Des années plus tard, j'angoisse à mort à l'idée de poser mes enfants à l'école le matin et de ne pas les retrouver le soir parce que les gendarmes seraient venus les prendre dans mon dos (c'est réellement arrivé à des familles, renseignez-vous) et tout l'été, les évangiles n'ont été que "je prends soin de mes brebis" "ayez confiance, Je veille sur vous" "reposez-vous en Moi, Je sais ce qui est bon pour vous" "confiance" "mais priez mes enfants, mon Fils se laisse toucher"... Euh... je m'égare.

À force d'angoisse et de colère face à l'injustice ("Heureux les affamés et assoiffés de la justice, car ils seront rassasiés." Mt 5, 6) j'ai fini par demander grâce. L'anxiété, Notre Père la traitait à coup d'évangiles du dimanche et de sermons chocs. - Merci les supers curés, recteurs et vicaires, vous êtes chouettes. -

Restait la colère.

Alors j'ai demandé la Paix.

Et je l'aie reçue.

 

On ne trouve rien dans la haine, dans l'inquiétude, dans l'agitation ni la rancœur. Rien que davantage d'amertume et de brouhaha.

Mais lorsqu'on donne les clés de sa vie à Dieu, Il vous bichonne, vous prend tout contre Lui, et vous apprend à marcher à l'aveuglette sans avoir peur de choir.
Parce que si vous trébuchez, vous tombez dans ses bras.

Depuis plusieurs mois, j'ai accumulé les neuvaines pour sauver ma famille. Et l'air de rien, l'habitude du chapelet quotidien a suivi. Je suis loin d'y arriver facilement et je constate chaque jour combien je suis encore débutante dans le domaine spirituel. Cela reste un combat. Mais aujourd'hui je constate des changements majeurs dans ma vie.

  • L'envie de prier plus.
  • Le désir de vivre dans la Vérité. Quoi qu'il en coûte.
  • Un courage que je n'ai jamais eu.
  • La volonté de vivre dans la joie et la louange. (Bon, maintenant faut y arriver, hein ! Au boulot ma fille.)
  • La capacité d'accepter les épreuves. "Prenez votre croix et suivez-moi." "Que Votre volonté soit faite, et non la mienne."
  • De minuscules épiphanies comme : "mais si je prie et que je souhaite du bien pour ceux qui me font réellement du mal, comment ne suis-je pas encore capable de prier et de souhaiter du bien à ceux qui ne font que me bousculer un peu dans mon entourage ???" 
  • Une plus grande clarté d'esprit.
  • En un mot : une meilleure disponibilité à la Volonté Divine.

Il est vrai que l'épreuve purifie celui qui met sa foi en Dieu. Et il est vrai que la prière est l'oxygène de l'âme.

 

Après beaucoup de tests, de vidéos et de formations pour changer ma vie et attirer à moi le bonheur, l'harmonie et le calme, je peux le dire avec le poids de l'expérience : aucun coach ne vaut Jésus. Rien ne vous apaisera et ne vous donnera de meilleures nuits que de vous endormir avec votre chapelet dans la main. Aucune mère ne vous écoutera et ne vous consolera comme celle de Dieu, Notre Dame, Reine de l'univers. Vous ne viendrez réellement à bout de vos épreuves et de vos tribulations qu'en les acceptant sous le regard du Père et en Lui confiant tout dans la prière.

***

Et maintenant, un peu de pub pour ceux qui m'aident sur ce chemin : je me nourris avec trois applications et une chaîne Youtube.
Hozana, Rosario, Meditatio (c'est la même famille et chacune est géniale) et la chaîne NDML, avec le chapelet quotidien et l'émission CarêmenTbien.

16 novembre 2023

Comme l’or au creuset, il les a éprouvés

Je mettrai ce tiers dans le feu,
Et je le purifierai comme on purifie l'argent,
Je l'éprouverai comme on éprouve l'or.
Il invoquera mon nom, et je l'exaucerai;
Je dirai: C'est mon peuple!
Et il dira: L'Eternel est mon Dieu!
(Zacharie 13:9)

Toutes ces épreuves, toutes ces années à chercher comment mener de front deux projets : celui d'ouvrir une appli pour les personnes qui apprennent le français et veulent le prononcer correctement, et celui de nous débarrasser des SS d'élever nos enfants dans la joie pour en faire des personnes épanouies et heureuses, remplies de l'amour du Seigneur, m'ont éprouvée et forcée à faire un choix.

Premièrement, j'ai cloué le bec de la juge en lui annonçant que les derniers mois m'avaient montré combien il était important que je m'occupe de ma famille avant tout, aussi je mettais tout en pause sur le plan professionnel. Au milieu de la boucherie qu'était l'audience de juin, j'ai savouré ce moment où elle semblait désarçonnée et cherchait quoi m'asséner ensuite.

Deuxièmement, j'ai constaté combien la confiance que l'on peut placer dans les hommes peut décevoir et parfois se révéler dangeureuse. Seule la confiance en Dieu nous élève, nous sauve et nous protège. Car c'est Lui qui a tout pouvoir, au Ciel, sur la Terre et dans les cœurs. J'ai donc prié avec insistance. Encore et encore.

J'ai prié pour mes enfants.
Pour ma famille.
Pour nous deux, les parents.

Et avec mes enfants, j'ai appris à prier pour mes ennemis.
C'est un commandement divin et c'est une condition de survie. Si vous voulez que ceux qui vous font du mal cessent, vous ne pouvez que prier pour eux, afin que le Seigneur touche leurs cœurs et les convertisse. La seule chose qui est réellement entre vos mains quand c'est la justice de votre pays qui vous persécute, c'est de demander l'amour de la véritable Justice, la recherche de la Vérité, l'ouverture à la réalité et non aux calomnies et aux inquiétudes étalées pendant les audiences. Et, aussi, d'apprendre l'abandon, la confiance en tout, et la simplicité de votre pauvreté.

Ensuite j'ai médité ceci et appliqué de mon mieux :

 « Voici que moi, je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez donc prudents comme les serpents, et candides comme les colombes. Méfiez-vous des hommes : ils vous livreront aux tribunaux et vous flagelleront dans leurs synagogues. Vous serez conduits devant des gouverneurs et des rois à cause de moi : il y aura là un témoignage pour eux et pour les païens. Quand on vous livrera, ne vous inquiétez pas de savoir ce que vous direz ni comment vous le direz : ce que vous aurez à dire vous sera donné à cette heure-là. Car ce n’est pas vous qui parlerez, c’est l’Esprit de votre Père qui parlera en vous. Vous serez détestés de tous à cause de mon nom ; mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé. »
Mt 10, 16-22

Il devenait un peu plus évident à chaque audience que ce qui dérangeait vraiment les SS n'était pas les draps odorants après les accidents nocturnes, l'absence crasse de marque de maltraitance physique ("ça ne prouve rien !" Ben tiens...) et leur imagination fertile sur le fait que nos enfants ne sortiraient jamais de la maison (hélas, trois fois hélas, nous avions des photos prouvant le contraire ! Ils sortent, font du manège et mangent des crêpes au marché de Noël !) mais notre FOI. Jamais elle n'a été évoquée comme une gêne ou une inquiétude, mais tout avait été habilement mené, présenté et orienté pour faire de nous des monstres alors que nous sommes simplement des parents aimants et normaux, si ce n'est que nous aimons Jésus et qu'Il est présent partout à la maison.
Et en bons enfants du Ciel, nous ne sommes pas "calculables", compréhensibles, pour les esprits du monde...

J'ai demandé de l'aide à une thérapeute spécialisée dans les cas de placements abusifs (oui, c'est une réalité, cela porte un nom et les personnes concernées vous diront combien notre pays se montre pernicieux avec les familles et les mamans fragilisées), et j'ai suivi ses conseils.
Ses conseils tellement bons que la nouvelle équipe en charge de notre dossier a tiqué. Comment ? Cette famille va bien ? Comment ? L'enfance de ces parents a été globalement heureuse ? C'est suspect.

Aussi, pour l'audience d'octobre 2023, j'ai choisi l'amour du Seigneur et j'ai décidé de ne plus me fier qu'à lui. Tout seul. Pas de préparation à l'audience comme prévu avec la thérapeute, juste la confiance.

Le Seigneur nous a entendus. La troisième fois que nous voyions la juge, au lieu de ressembler à un pruneau très sec à force de férocité devant nous, elle souriait. L'audience n'a rien eu de commun avec les précédentes, si ce n'est que nous parlions toujours de nos enfants.

Je désirais un terme à cette intrusion dans notre vie familiale, je ne l'ai pas eu.
Il semble que le Seigneur a encore besoin de nos souffrances de famille pour sauver d'autres familles, qui ont réellement des cas graves pour lesquels personne n'agit. Car c'est pour elles que j'ai choisi d'offrir ce que je vis dans cette situation.

L'avocate et mon époux désiraient que la mesure actuelle, très intrusive, continue pendant un an. L'équipe en charge du dossier sur le terrain a demandé la même chose. Nous l'avons eu.

Deo gratias.

15 novembre 2023

Les évènements

Voyons, depuis trois ans, que se passe-t-il ?

Il y a trois ans, j'ai appris que j'allais perdre mon CDI à l'Allionce, juste après avoir perdu ma grand-mère, sa petite sœur, et une amie à elle.
Il y a trois ans, j'apprenais qu'une insit' un peu déglingo nous avait dénoncés aux services sociaux pour maltraitance supposée, avec l'appui du médecin scolaire qui a décidément une drôle de façon d'interpréter les bleus. Les SS, qui nous connaissaient déjà et nous enquiquinaient depuis des années, s'étaient enflammés tout seul et nous envoyaient devant un juge.
Oh le beau mois d'octobre 2020.

PleinDos

En ce qui concernait le travail, je mûrissais une idée, qui me venait de mon supérieur de l'époque, et je savais que je retomberais sur mes pattes.

En ce qui concernait ma famille, les choses étaient très agitées, les enfants surtout ; et nous parents étions épuisés alors, pour diverses raisons, dont "l'aide" apportée par la maison du département et son équipe de personnes bien intentionnées à l'égard de nos fils.
Nous nous sommes retrouvés devant une équipe d'investigation mandatée par la juge.

Six mois "d'enquête", six mois de n'importe quoi et de confiance mal placée de notre part. Des rencontres sporadiques, des questions partiales, et un rapport désastreux suite à un entretien aussi doux qu'un rhinocéros au galop. L'assistante sociale qui nous rencontrait pour nous faire part des "conclusions" de l'équipe n'a fait que nous parler. J'ai pourtant eu l'impression de me prendre son poing dans la figure. C'était d'une violence inouïe, et particulièrement destructeur.

S'en est suivie une audience terrible. J'ai lutté avec toute l'assurance de notre amour pour nos fils, j'ai argumenté de la joie, des changements positifs, de la beauté de la vie de famille et des progrès faits de part et d'autre. La chef d'équipe, que nous voyions pour la première fois, a eu un discours horrible, nous calomniant sans vergogne, avec force mensonges et exagérations outrées afin de bien faire peur à la juge que l'on nous avait décrite comme "mesurée".
J'ai vu et entendu la violence déferler sur mon époux et ses effets sur lui. Je n'oublierai jamais cela.

LangueVipère

Décision de la juge, nouvelle équipe, nouvelles rencontres, personne qui vous donne l'impression de compatir et se sert ensuite de tout ce que vous avez évoqué pour vous poignarder dans le dos, invente à son tour, "s'inquiète" à tout va et vous annonce, le sourire en cul-de-poule et la bouclette en vrille, que pour votre bien, nous allons demander que vos enfants soient placés en famille d'accueil.

Je vous laisse imaginer l'état des parents.

Nouvelle audience, encore pire. Cette fois-ci c'est moi qui ai été démolie. Calomnies encore, mensonges à nouveau, aucun fait, uniquement des inquiétudes, des exagérations et des suppositions mal placées. Les enfants, interrogés dans le secret, devaient répondre à des questions aussi biaisées que celles qui nous furent adressées ensuite. On a essayé de me faire mentir, car il fallait à tout prix me faire admettre que je battais mes enfants, que je leur tirais les oreilles. J'en ai pleuré dans leurs bras lorsque cette séance de violence s'est terminée.

Nous avons mariné pendant plus de deux semaines avant de connaître le fruit des délibérations de la juge.

Sa décision a surpris tout le monde, mais elle nous accordait le plus important : nos enfants allaient rester avec leurs parents.

14 novembre 2023

Résurrection !

Mais mais mais que se passe-t-il ???

Nitt est de retour !?!

YeuxGrosVentre

Ben oui.

Comme ça.

Passkeu vous me manquiez.

J'ignore si je pourrai "reprendre un rythme" comme avant, car une vie de famille c'est très plein, c'est très haut et puis très bas, c'est beaucoup d'énergie, mais là, depuis des mois que j'ai envie de bloguer, je me suis dis : "allons-y".

BonPiedBonOeil

Je sais très bien que nombre d'entre-vous ne me liront pas, car vous aussi vous êtes passés à autre chose, et ce n'est pas grave. Ce blog est toujours là non seulement pour les beaux échanges que j'ai avec vous mais aussi pour son côté thérapeutique.

Écrire, ça fait du bien.

Cela fait longtemps que j'ai envie de partager, que je médite, que je vis des choses incroyables, et je veux vous en livrer ici une partie. Je crois que je vais en faire une série, à lire par touches, au compte-goutte, pour que ce ne soit pas trop lourd.

Je commence par mon témoignage de ce que les épreuves font dans nos vies, nos âmes, et du secours du Seigneur pour Sa petite fille, et de la tendresse de Notre Mère du Ciel.

Ah oui, soyez prévenus, ça va peut-être faire un peu américain-larmoyant-catho-de-bénitier. Ch'uis devenue... un tantinet plus sensible.
Trois enfants, ça vous change.

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29 janvier 2021

Bonnes années !

Bonsoir, 

Un petit billet pour dire que j'ai commencé l'année de façon pétaradante, avec des cartes mentales et des enfants malades.
Je vous livre ici les cartes mentales.

La première, je l'ai dessinée, je l'ai photographiée pour la partager avec vous, puis je l'ai déchirée. Tout ce qui est dessus est maintenant derrière moi. Notez bien que ce sont majoritairement des impressions, que toutes ces choses venaient de moi. C'est mon vécu (négatif) personnel.

Abominable2020

Faire la première carte m'a permis de dessiner la deuxième. Celle-ci, je l'ai encore dans mon classeur avec un guide pour me demander qui je suis, dans le fond, et ce que je veux à partir de maintenant. Le guide est aujourd'hui tout bleu parce que j'ai beaucoup écrit dessus.

Merci2020

Et j'ai aussi la troisième carte mentale, celle qui se tourne vers l'avenir, complétée par un "tableau de vision" que j'ai bricolé hier en quelques minutes avec mon logiciel photo préféré.

Youpie2021

J'ai démarré 2021 en laissant le passé derrière moi et en me tournant résolument vers l'avenir, avec confiance et douceur. Nous nageons dans les virus (non, pas celui-là, tous les autres : gastro, sinusite, bronchite, ...) mais aussi dans la gratitude, dans la confiance, et l'Amour du Seigneur pour nous.

Navrée pour la qualité des images. C'était celle-là ou rien du tout...

Passez une réconfortante année 2021, et que Dieu vous bénisse. Je souhaite revenir ici, régulièrement, parce que ce blog me fait du bien. Il me manque et vous avec.

24 décembre 2020

The Sweetest Gift

A vous tous à qui quelqu'un manque cette année, je voudrais que vous découvriez une chanson de Craig Aven, que les Piano Guys ont découvert sur Internet il y a trois ans, après la disparition de la fille du pianiste, Jon Schmidt. Cette chanson lui a apporté du réconfort, et il a demandé à l'interprète s'ils pouvaient la reprendre ensemble.
Ils l'ont dédicacée à Annie, la fille disparue de Jon, et à tous ceux à qui il manque un être cher.

Cette année nous sommes nombreux à pleurer une ou plusieurs personnes que nous aimons.

Voici la vidéo, et pour les non-anglophones ou pas doués de l'anglophone, la traduction artisanale.

Un très doux et réconfortant Noël à vous tous. Que la joie de la naissance du Sauveur de l'humanité vous redonne courage, force, espoir et joie.

Le plus doux des cadeaux
Je ne mentirai pas, Noël fait mal cette année, parce que tu n'es pas là pour le fêter avec moi. 
Les larmes emplissent mes yeux, les souvenirs inondent mon esprit pendant que je mets tes décorations sur notre sapin.
Bien que cette année mon cœur soit brisé, me souvenir de l'endroit où tu es me remplit de joie et d'espoir.
Tu es avec le Fils de Dieu, tu es avec le Prince de la Paix, tu es avec Celui que nous célébrons, et cette pensée m'émerveille. 
Parfois je craque, pleurant notre séparation, mais,
Mais le plus beau des cadeaux est de savoir où tu es.
Tu es avec le Fils de Dieu.
J'ai un cadre avec ta photo et une chaussette avec ton nom,
Mon Dieu ! Que cela est difficile de te laisser partir.
Et je ne peux pas te ramener, mais je te reverrai.
Et oh ! Cette pense guérit mon âme !
Cela va me manquer de faire des anges avec toi dans la neige.
Je pense qu'au lieu de cela, tu seras en train de chanter avec eux tout autour du trône de Dieu.
Tu es avec le Fils de Dieu, tu es avec le Prince de la Paix, tu es avec Celui que nous célébrons, et cette pensée m'émerveille. 
Parfois je craque, pleurant notre séparation, mais,
Mais le plus beau des cadeaux est de savoir où tu es.
Tu es avec le Fils de Dieu.
Je sais que la saison de Noël était ta préférée de l'année.
Tu aimais tant nous aider à décorer le sapin.
Mais maintenant que tu es avec Jésus, je ne peux imaginer comment tu te sens.
Car il est celui qui a versé son sang et qui est mort sur l'arbre, pour toi et moi.
Tu es avec le Fils de Dieu, tu es avec le Prince de la Paix, tu es avec Celui que nous célébrons, et cette pensée m'émerveille. 
Parfois je craque, pleurant notre séparation, mais,
Mais le plus beau des cadeaux est de savoir où tu es.
Oui, le plus beau des cadeaux est de savoir où tu es.
  Oui, le plus beau des cadeaux est de savoir que tu es dans Ses bras.  
Tu es avec le Fils de Dieu.
16 décembre 2020

Un très long CDD

J'ai connu 37 années de vie aujourd'hui. 

Dans les dernières, 2018 a été l'année des bouleversements : 
Un troisième bébé, un déménagement, un CDI, la première rentrée du premier, tout ça en quelques mois...

2020 aura été l'année des pertes. Quatre personnes, un chien (la chère Gribouille de ma maman), et aujourd'hui, mon CDI.
Requiescat In Pace le CDI.
Il aura duré 2 ans et demi, et ce soir à minuit ce ne sera plus qu'un très long CDD à l'Allionce.

Licenciement économique : Coco-virus a tué notre marché, et mon emploi avec.

J'ai écrit aux collègues pour leur dire au revoir, et les remercier de tout ce qu'ils m'ont apporté sur le plan humain et professionnel. Ce sont de super collègues et c'était motivant de compléter une équipe pareille. J'ai fait des rencontres épatantes en classe (ou en classe virtuelle, vivent les cours avec Zoom), découvert des façons nouvelles de travailler, des livres top-moumoute pour la prof un peu déglinguée que je suis, fait découvrir des ressources un peu déglinguées aussi (juste pour exemple : Lyrics Training. Allez voir pour comprendre !) et fait des formations en veux-tu en voilà, notamment pour faire passer des examens en veux-tu (NON !) en voilà (quand même, niark niark).

Cette année 2020 a été très dure. La pire que j'aie connue je crois.
Je passe sur tous les deuils, ils n'ont été que la cerise amère sur un gâteau de complexité, de fatigue, de stress, de lumbago, de cheville tordue, de burn-out numéro 2, de heurts contre mes limites et aussi un peu celles des autres.

Février : gros coup de stress au travail, je tousse avec mon bébé dans les bras et finis allongée deux jours sur mon canapé.
Docteurs à gogo, semelles orthopédiques, une ordonnance pour le kiné que je n'ai pas le temps d'aller voir parce que... le confinement commence !
Confinement : les enfants hystériques entre quatre murs, des promenades insuffisantes, du boulot qui revient pire qu'avant, mais à domicile. Burn-out.
Déconfinement : au travail nous découvrons les classes avec des étudiants dans la classe et des étudiants chez eux à Pétaouchnok, qui suivent grâce à la caméra et au micro, et parfois des étudiants dans la classe et le prof confiné devant son ordinateur qui suit grâce à la caméra et au micro, et parfois tout ça en mélange... 
En septembre je me retrouve avec une classe comme ça, des étudiants devant moi et des étudiants devant leurs caméras. J'ai eu l'impression de faire en classe ce que je faisais déjà à la maison : réfléchir deux fois à tout, et gérer 3 situations de crise en même temps. (En plus, j'avais une poignée d'étudiantes péniblement exigeantes qui faisaient penser à des ados avec du fric...) Heureusement cela n'a duré que 2 semaines !

Cette année, j'étais déjà au point difficile de me dire qu'être une bonne prof faisait de moi une mauvaise maîtresse de maison, ou que choisir d'être une bonne mère allait faire de moi une prof en retard sur tout.

J'ai demandé à bénéficier d'un temps de travail réduit, pour être plus présente et sereine chez moi. Deux mois plus tard on me collait sur un "nouveau" programme, comprenez un programme où aucun prof permanent n'avait travaillé, mais où cette année il fallait bien nous mettre puisqu'il n'y avait plus assez de classes "normales" pour nous.
Sur le timing et sur le papier, cela fonctionnait.
Dans la vraie vie, c'était du télétravail avec tout ce que cela implique de difficultés pour l'employé, avec des périodes très pleines et d'autres moins, mais pas de semaine de véritable repos. Il a fallu m'adapter, installer un bureau dans ma chambre, découvrir encore un mode de travail différent, gérer quatre classes en même temps, faire des réunions à tout va.

J'ai réussi, c'est-à-dire que j'ai survécu. J'ai commencé à créer un peu, pour compléter des cours tout prêts mais insuffisants. Je me suis mise à avoir des idées.

Je quitte l'Allionce un peu triste parce que j'aime ce cadre de travail, je m'y sens bien, et parce que je comptais dessus pour un projet à moyen terme. Là, on n'en verra pas la couleur avant un autre CDI.


Un CDI dans le FLE où tout le monde est licencié partout ?

?

Z'y croyez, vous ?

Mais je pars avec des TAS de compétences et une espèce d'obsession pour un nouveau projet. Quelque chose de fou qui pourrait être du tonnerre si j'arrive à le mener à bien. Ce ne sera pas ma symphonie, mais un petit peu mon chef-d'oeuvre. Espérons que j'y arriverai !

Aujourd'hui commence le semi-repos des fêtes de la Nativité et du Nouvel An.
En 2021 commencerons mes 2 mois de repos auto-proclamé, j'en ai bien besoin. Et ma maison a besoin de rangement, de ménage, de couture, de tri, de réparations de livres et de jouets... Et puis j'ai deux formations perso à faire aussi. La première, sur les huiles essentielles, a été interrompue quand la poche des eaux s'est rompue le 16 juillet 2018. J'ai encore la carte mentale arrêtée en plein milieu dans mon classeur de notes. ^^

***

Une chose que je retiendrai comme positive de 2020 : mon changement de banque ! Mon ancienne a réussi à m'envoyer ma nouvelle carte bleue à mon ancienne adresse, celle que j'ai quittée il y a 2 ans et quatre mois. A cette époque, je suis allée en guichet, avec plein de paperasse pour prouver mon changement de domicile, et ils n'ont jamais fait la connexion entre le changement enregistré par le nouveau guichet, qui a fait suivre mes papiers relatifs à mon compte, et les données informatiques ! Donc j'ai deux cartes bleues en vadrouille puisque bien sûr j'ai fait opposition de celle qui était partie dans le quartier Saint Michel, et aucun moyen informatique de régler le problème ! Donc la banque en a automatiquement renvoyé une autre... au même endroit !
Ajoutez à cela qu'ils investissent dans ce qu'il y a de plus polluant et de plus moralement irresponsable pour faire des sous avec mon argent, plus tout un tas de cafouillages pénibles, je leur claque gentiment la porte au nez cette année.
Et je passe au Crédit Coopératif : efficace, accueillant, conseillère adorable et intelligente, gestion millimétrée, frais minuscules, et surtout une morale au poil. Cette banque aide les associations et les acteurs locaux, ceux qui sauvent la planète en faisant du travail de fourmi artisane, et vous permet de choisir ce que vous voulez faire de votre argent. Je suis totalement conquise.

***

Les amis, j'attends que cette année de chien, 2020, se termine.
Je pourrai dire : "RIP 2020, et bon débarras" !

Et ensuite, ce sera : "Yallah ! On rebondit sur 2021 !"

 

Et ceci est mon message numéro 1111 ici ! Hihihi,huhuhu,houhouhou.

3 octobre 2020

1929-2020

Samedi 03 octobre 2020, 9h55. Ma grand-mère est montée au Paradis.
Elle était dans les bras de sa fille.

GPGM03102020

Les voici réunis tous les deux.
Loué soit le Seigneur de nous avoir donné de connaître de si belles âmes. Je suis bénie d'avoir grandi à leur contact.
Une partie de moi est orpheline, l'autre se réjouit pour eux.

Jean, Jacqueline, vous voilà tous deux avec Jésus. Priez pour nous.

GPGMMariage

17 septembre 2020

Grand-Mie est toujours là...

Puisque l'humeur est à la prière, voici un lien vers une neuvaine pour sauver la France.
Allez, soyons fous.

Plus on est de saints, plus on prie !

C'est là.

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